Le plus beau mot qui soit

Je ne sais pas ce que vous en pensez,  mais pour moi, le plus beau mot qui soit contient 5 lettres, 2 syllabes et une infinité de sonorités : « Maman« .

Tout d’abord il y a notre maman. Celui de notre enfance et qui nous place en position éternelle d’enfant, que s esoit quand on pense à elle ou qu’on l’appelle.

Ensuite, il y a cette toute première fois, celle où notre bébé l’a enfin prononcé. Ce moment unique qui nous a si fièrement entériné dans ce rôle qu’on peine à réaliser : c’est notre tour, nous sommes le « Maman » pour quelqu’un. Nous voilà devenu le monde tout entier pour notre enfant.

Puis viennent les « maman » ou « ma maman » qui suivent le premier. Ceux qui nous font des papillons dans le ventre quand on les entend; et dont on ne se lasse pas. Ceux qui nous embuent les yeux de fierté et pour lesquels ont fait bravo à chaque fois qu’ils sont prononcés.

Ensuite, des « maman ! » un peu agaçants prennent le relais. Ceux des premières années, qui introduisent les mille et un « pourquoi » de la journée, ou encore qui précèdent les « je veux… ».

Mais ils sont balayer en une seconde par les « maman » à moitié endormis, ceux qui sous entendent la totale confiance qu’ont nos enfants en nous et leur abandon plein d’amour en nos bras. Ces « mamans », je pourrai les écouter en boucle non stop. Ils sont si plein de tendresse.

Sans oublier les « maman » cajoleurs, ceux qui nous font mille promesses et à qui on ne peut rien refuser quand ces adorables manipulateurs viennent nous quémander quelque chose avec leur tête d’ange.

Enfin il y a les « mamans » qui pleurent de tristesse, de douleur, de fatigue ou encore d’incompréhension. Bref, ceux qui nous réclament tendresse et câlins.

Il y a une infinie variété de « maman ». Mais ils ont tous un point commun : ils sont le fruit d’une relation unique. Toute la magie de ce mot vient du fait que ce sont NOS enfants qui les prononcent.

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Synchronisation avec un nouveau né

L’arrivée d’un nouveau né est une chose merveilleuse. J’adore la période de la première année, où ils changent à une vitesse fulgurante et évoluent si vite qu’ils semblent nous glisser entre les doigts. Ça me donne cette sensation d’un mirage que l’on essaye désespérément d’atteindre mais qui s’éloigne toujours un peu plus au fur et à mesure que l’on avance. A peine l’on s’habitue à un changement qu’ils sont déjà passés au suivant.

Cette période a qui plus est l’avantage que les bébés sont dépendants de nous. On peut donc leur faire autant de câlins et de bisous que l’on veut sans se faire accueillir par un « Non Maman ! » (fils ingrat 😉 ). Ils sont en demande d’interactions constantes avec nous, nous sourient dès qu’on les regarde, vocalisent pour nous appeler, tendent clairement leur corps puis leur bras après vers nous pour nous demander de les porter, etc.

Je trouve vraiment que la première année est en quelque sorte la plus « facile ». Ils ne courent pas partout, ne testent pas constamment notre autorité, ne font pas de bêtise… etc. Je ne dis pas pour autant que les autres années sont moins bien, elles ont toutes leurs lots d’instants merveilleux : les voir faire leurs premiers pas… et leur première bosse, entendre leur première vraie discussion, les voir nous tendre fièrement leur premier dessin, se voir réclamer un câlin, reconnaître l’air qu’ils chantent (enfin !)…

Le plus dur c’est le premier mois

Mais cette période enchanteresse de première année comporte un hic : le premier mois est vraiment LA période la plus difficile. J’ai eu ce même sentiment pour mes deux fils. C’est celle où il a fallu apprendre à vivre avec un être supplémentaire. On avait jusqu’ici nos habitudes de vie d’une famille composée de 2 personnes, puis 3. Et bien il nous a fallu les oublier pour en réapprendre de nouvelles qui étaient établies sur le chiffre supérieur. Si je devais nommer le sentiment qui se distinguait entre tous les autres pendant ce fameux mois, se serait le malaise.

Le malaise de ne pas être en phase, d’être en plein dans l’inconnu (car non le n°2 n’est pas plus facile car on l’a déjà vécu une fois. Cette confiance en nos capacités est un leur !). Car ce premier mois est celui où il faut apprendre ce nouveau petit être, et inversement, que lui apprenne à nous connaître. Il faut tout d’abord qu’il prenne des habitudes, puis ensuite qu’on les comprenne et qu’on s’y accorde. Alors on s’observe mutuellement, on apprend, on rate puis réessaie, on tâtonne quoi.

Durant ce laps de temps, j’ai vraiment eu la sensation d’être en mode robot. Je n’étais ni heureuse, ni malheureuse, juste en apprentissage. Je ne pensais pas, je ne ressentais pas. Je vivais.

Puis un jour 

Sans s’en rendre compte, on s’aperçoit qu’on a passé le cap. On sait que tel pleure signifie qu’il a faim, celui-ci est plutôt un pleure de fatigue et celui-là définitivement un pleur de douleur. Tel mouvement est une demande de prise à bras. Et ce sourire en coin celui d’un éclat de rire qui arrive, tandis que ce sourire combiné avec tel regard est définitivement une méthode de charme !

 Les yeux ouvert au maximum avec le corps en pleine convulsion volontaire veut dire qu’on aurait mieux fait de se planquer pour manger ce gâteau, car les cris d’envies et de colère ne vont pas tarder à pleuvoir (Leurs expressions orales ne sont pas encore compréhensibles cette âge là, mais je peux vous jurer qu’on sent parfaitement quant ils nous injurient ! Ces temps de nourritures encore interdites à Lumière en font partis. Maintenant on se planque pour manger…). Mais mon préféré reste la tête qui se pose doucement contre mon épaule, cet instant de câlin offert volontairement est juste magique.

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Conclusion: que ce soit le premier trimestre de grossesse ou le premier mois de vie, je ne suis pas fan de ces périodes. Il faut croire que j’ai une dent contre les premiers. 😉

La lobotomisation des hormones

Lorsque Merveille est né, la première année qui a suivi sa naissance, j’ai eu ce besoin viscérale de lancer BB2.

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L’Envie

Cette envie, qui venait vraiment de mes tripes, n’était aucunement rationnelle, elle était là, c’est tout ! J’y pensais tous les jours, tout le temps. Dès que je croisais une femme enceinte je n’avais qu’une envie : être à sa place. Je repensais à ma grossesse avec nostalgie, sans pour autant avoir envie de revenir en arrière, j’étais trop heureuse de la présence de Merveille; Non, c’était vraiment l’envie de recommencer.

Une seule chose me retenait : la césarienne que j’avais eu pour Merveille, qui m’interdisait toute grossesse pendant les 18 mois suivants, et heureusement car je crains que sinon, cette envie qui m’obnubilait, aurait fini par me faire craquer et lancer les hostilités.

Chaque jour voyait se dérouler le même combat : L’Envie vs la raison. Et pourtant elle en avait de sacrés bons arguments à lui rétorquer la raison (pas les finances, crevés à l’époque par Merveille qui se réveillait encore 2 à 3 fois par nuit, appartement trop exiguë, …etc), mais rien n’y faisait, L’Envie regrattait toujours à la porte dès le lendemain. C’était un combat intérieur que je menais seule car je n’en ai jamais parlé à personne -même pas Prince charmant- tellement je savais L’Envie totalement dénuée de raison.

Et puis un jour…

J’ai cessé d’y penser. Pire, Prince Charmant a officialisé sa demande de BB2 une fois le délai des 18 mois atteint, et là je ne voulais plus du tout. J’ai trouvé mille et une excuses, toutes plus valables les unes que les autres pour repousser l’échéance. Mais la nature en a décidé autrement et Lumière est venu s’installer sans demander l’avis de personne 25 mois après que son frère ai donné son baille.

Aujourd’hui, ça fait 7 mois jour pour jour qu’il a également donné son baille (Joyeux moisiversaire mon petit prince !!!), et devinez quoi ? Ça fait 7 mois jour pour jour qu’elle gratte de nouveau derrière la porte. Elle est intacte, elle est toujours aussi forte et toujours aussi dénuée de raison : L’Envie. Sauf que cette fois, c’est pour BB3 qu’elle est là. 😉

>> Avez-vous (eu) cette même Envie ? Les hormones ont-elle eu le même effet sur vous après votre accouchement ?

L’allaitement, un choix très personnel

Avant la naissance de mes enfants, je ne me suis jamais mise la pression pour savoir si je les allaiterai ou pas. J’y allais au feeling, en me promettant d’essayer, mais si je ne le sentais pas, je me disais que je ne me forcerai aucunement et ferai le choix de passer au biberon sans contrainte.

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L’allaitement, cette douce déféminisation

J’ai la chance de produire beaucoup de lait, voir surtout l’inconfort d’en produire trop, au point d’en souffrir durant toutes les périodes où j’ai allaité tellement je débordai de lait. Après chaque tétées, j’avais la poitrine littéralement à plat, mais en fin de journée au boulot, après 10h sans m’être « vidée », ma poitrine était au bord de l’explosion au point qu’un simple frôlement me faisait hurler de douleur. Je ne vous parle pas des soutien-gorges qui m’étaient totalement inconfortables car soit j’en mettais un à petit bonnet pour me maintenir la poitrine après l’allaitement mais qui devenait beaucoup trop petit dès que ma poitrine regonflait, soit j’en mettais un d’une taille convenable pour la version « à bloc » mais dans ce cas là il ne maintenait rien pendant la matinée. Puis le mal de dos que cela peut engendrer, quelle douce torture quotidienne !

Il y a aussi une chose qu’on oublie souvent de mentionner : la perte de la libido pendant cette période. Tout le temps de l’allaitement, j’étais complètement au point mort de ce côté là. J’ai eu quelques doutes quand je me suis aperçue qu’avec le sevrage l’envie revenait petit à petit. Et ça m’a été confirmé par ma sache-femme un an après lorsque je lui en ai parlé lors de notre premier rendez-vous (j’étais avec des gynéco avant qui eux n’ont jamais pris le temps de m’expliquer quoique ce soit).

Sans parler du fait de ne pas être complètement à sec malgré que mes allaitements se soient achevées depuis 6 mois, 1 an ou 2…etc. Tirer mon lait m’a en revanche rebuté au point de me jurer que je ne le ferai plus jamais. Il faut dire que se lever tous les matins 30mn avant tout le monde pour se faire un tête à tête avec son tire-lait est vraiment très désagréable. Donc entre le sentiment d’être une » vache à lait » et celui d’être dans l’incapacité d’être sexy, autant vous dire que ça n’allait pas m’aider à retenter l’expérience pour le second. Néanmoins, malgré tout cela, j’ai tout de même conserver un tendre souvenir de cette période.

Pourquoi j’ai tellement aimé l’allaitement

Quand Merveille est né, c’est immédiatement devenu une évidence avec lui : je devais l’allaiter. D’autant que j’ai eu la chance de n’avoir jamais souffert d’aucune douleur que peuvent provoquer les tétées pour certaines, bien au contraire, chacune était un moment d’intense plaisir émotionnel et physique. Ces moments particuliers étaient entourés d’une relation intense avec mon bébé, un lien fusionnel rien qu’entre lui et moi. Je l’ai donc allaité pendant 7 mois, en tirant également mon lait tous les matins pour les jours chez sa nounou, afin qu’il ne boive que de ça, comme le ministère de la santé le recommande pour la santé de bébé.

Et malgré les inconforts physiques mentionnés plus haut qui vous procurent cette sensation d’être temporairement moins femme, et à l’opposé du sexy, allaiter à une symbolique extrêmement féminine en continuation avec la grossesse : celle de donner la vie à travers notre lait. La vie de bébé dépend exclusivement de nous pendant ce laps de temps. C’est un sentiment de puissance très intense, limite comparable à une shoot d’adrénaline; d’où le fait qu’on développe à contrario un sentiment de culpabilité aussi atroce quand on a pas assez de lait ou qu’il est de « mauvaise » qualité.

Enfin, il y a cette sensation de bien faire pour la santé de bébé. De lui apporter ce dont il a besoin pour bien grandir et être en pleine forme, ce côté naturel qui rassure sur le devenir de l’organisme de bébé. Mais il y a aussi la satisfaction de bien faire pour le bien-être émotionnel de bébé, de lui prodiguer ce plaisir de téter qu’aucun biberon ne pourra jamais lui apporter.

Et malgré toutes les nuits où il a fallu se lever, moi qui ne supportais pas d’être réveillé avant, je ne regrette pas une seconde cette période entre mon bébé et moi.

Crédit image : http://www.sage-femme-tallu.com/preparation-allaitement.php

Immortaliser sa grossesse

Parce que c’est une période magnifique, qu’elle se soit bien passée ou pas, ces quelques mois restent le symbole d’un moment unique où nous étions relié et en symbiose avec notre bébé, où nous partagions tout avec lui. Nous dormions avec lui, nous levions avec lui, nous lavions, mangions, rêvions…avec lui. Bref nous vivions à 200% avec lui.

Et c’est pour ne pas oublier tout cela, tous ces sentiments et souvenirs que cela éveillent en nous, qu’il est de plus en plus courant d’immortaliser sa grossesse. Non seulement ça nous fait un magnifique souvenir qui nous relie encore à eux et à cette période si proche et en même temps si lointaine (car ils ont cette fichue manie de grandir tellement vite aussi !), mais en plus cela permet de témoigner auprès d’eux plus tard ce qu’ils nous ont fait endurer (Non mais tu as vu le ventre que je payais pour toi ?! 😉 ).

Pour cela divers moyens existent :

Le Time Lapse

Cette méthode est la plus courante et consiste à se prendre en photo de profil chaque mois à une date identique du mois afin de voir son ventre s’arrondir graduellement. Généralement on commence à partir du 3ème mois de grossesse (là où ça commence à devenir visible) et la dernière est prise juste avant la naissance; 7 photos qui mises côte à côte montrent l’évolution de bébé en notre sein de manière accélérée.

Peu difficile à réaliser, il suffit de faire des selfies ou de demander l’aide de son cher et tendre. Elles sont plutôt à ambiance basique, c’est un reflet objectif de la grossesse limite dépourvu de sentiment (j’exagère le trait mais c’est pour bien marquer la différence avec les autres genres). Ci-dessous ma propre Time-Lapse pour Lumière : La photo en grand est le début du 9ème mois et la dernière petite est la veille de la césarienne (on reconnait bien la magnifique blouse d’hôpital 🙂 ).

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Des photos souvenirs

Si vous souhaitez immortaliser un moment en couple ou en famille avant l’arrivée imminente de bébé, c’est ça qui vous correspondra plus. Ce type de séance est plutôt conseillée à 7 mois 1/2, voir 8 mois de grossesse tout juste sonnés afin que le ventre soit bien rond mais que la séance n’épuise pas non plus la future maman trop proche du terme.

Les photos sont dans ce cas plutôt réalisées en extérieur dans un endroit de charme : en forêt, au bord de la mer, dans un parc ou en pleine ville dans un quartier symbolique pour vous.

A réaliser de préférence avec un photographe ou quelqu’un de votre entourage vraiment doué pour la photo et qui sait s’y prendre avec les relations sujet-paysage et surtout les femmes enceintes car on a vite fait d’être épuisée de marcher, s’asseoir, se lever, bref poser dans telle ou telle position.

Il en ressort une ambiance plutôt romantique.

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Des photos en studio

Ou chez vous car rien n’oblige à les réaliser dans un studio de photographe. L’option maison est même un plus, car c’est un cocon que l’on connaît bien et qui permet de se sentir plus à l’aise pour peu qu’on soit pudique, voir de maîtriser son environnement  si on sait exactement quel genre de photos on souhaite.

Ce type de photos se focalisent plus sur la maman et/ou bébé via le ventre de la maman. En sujet classique on retrouve les petits chaussons rose ou bleu posés sur le ventre, le cœur formé par les mains de maman autour du nombril, l’aîné qui fait un bisous au ventre de maman ou y colle son oreille… etc. Ces photos revêtent en général un côté plus intime où le corps de la maman est beaucoup plus mis en avant afin de bien montrer qu’on focalise le sujet sur bébé en lui-même et non pas seulement l’état de grossesse; C’est comme si on pouvait réussir par ce biais à capturer un peu de bébé et le faire participer comme si il était déjà né. Ce genre de photos dégage tout à la fois un côté magique et secret.

Là 2 solutions s’offrent à vous:

1/ Vous n’avez pas trop de sous et dans ce cas là je vous conseille de faire le tour des sites de photographes et sélectionner les styles de photos exactes que vous voulez réaliser, pour le faire chez vous avec une amie ou avec le futur papa qui vous prend en photo. J’ai eu la chance de pouvoir faire appel à ma meilleure amie photographe par exemple, mais comme elle n’avait jamais fait de séance grossesse, c’est moi qui l’ai guidé sur les photos que je souhaitai après avoir fait mes recherches sur le net.

2/ Vous avez un budget spécialement dédié à ça que vous aviez prévu de longue date, et dans ce cas là faites vous royalement plaisir en passant par un photographe pour lequel vous aurez eu un gros coup de cœur pour son book.

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Ces dernières photos sont celles que j’ai faite pour Merveille mais je les aimais tellement que j’ai refait exactement les mêmes en version robe noire pour Lumière.

J’ai donc testé les 3 méthodes et suis vraiment heureuse aujourd’hui de pouvoir les regarder quand je veux pour me replonger dans 3 ambiances totalement différentes selon que je regarde les time lapse, les « photos studio » ou bien les photos souvenirs. Je n’ai qu’un regret, celui de ne pas avoir pris le temps de faire des photos souvenirs pour Lumière.

Bonne séance à vous 😉

Les coulisses de la parentalité

Avant d’être maman je ne supportais pas les enfants. Tout ce que je voyais d’eux c’est ce que tout le monde croise dans le train, dans la rue, au magasin… : des pleurnichards ! Et voilà que je te fais une comédie pour un paquet de bonbons à m’en rouler par terre, ou que je parle mal à ma mère, que je chante à tue tête dans le train TOUT le voyage alors que les passagers ont juste envie de tranquillité, que je dévisage les autres avec un air revêche la morve au nez…

Ça peut sembler un peu violent comme vision, mais ma vision d’eux ne se limitait vraiment qu’à ça avant. Mais ça c’était avant… avant de devenir maman et de plonger dans les coulisses.

Ces coulisses sont l’endroit où toute notre richesse de parents est entreposée. Car oui aujourd’hui je peux me déclarer l’une des plus riches du monde. Certes ce n’est pas une richesse de diamant, de billets ou d’or; non, c’est tellement plus précieux que ça !

C’est une richesse faite de millier de moments merveilleux:

– M’approcher de Lumière en train de se réveiller, les yeux très légèrement entrouverts, mais le cœur encore endormi, et le voir me sourire juste parce qu’il m’a vu approcher;

– Être en train de dormir bien au chaud dans mon lit, quand soudain j’entends des petits pas tout discrets, accompagnés d’un rire qui peine à se contenir et sentir un petit corps grimper à côté de moi, pour enfin entendre « Maman tu dors ? » alors que ses petits doigts soulèvent mes paupières histoire d’être bien sûr que maintenant il m’a réveillé (Le moi d’avant se serai mise en colère d’être ainsi réveillée et aurai pu juré que JAMAIS je ne laisserai mes enfants faire ça, et maintenant ça me fait rire à chaque fois);

– Voir Merveille se coller contre ma jambe tel un chaton et  me dire ces mots si précieux : « câlin maman ! »;

– Recevoir leurs bisous;

– Les regarder dormir en sentant leur respiration chaude et régulière contre moi;

– Les voir rire et/ou heureux;

– Les observer s’émerveiller pour toutes ces choses que nous ne dédaignions même plus regarder adulte;

– Réapprendre à m’émerveiller grâce à leur vision des choses;

– Voir leurs premiers pas;

– Écouter ses déclarations totalement inattendues mais tellement empruntes de sincérité;

– Rire des mots et intonations qu’il nous emprunte;

Et tellement d’autres encore…

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Il suffit d’un

Il suffit d’un enfant pour apprendre ce qu’amour inconditionnel signifie;

Il suffit du premier regard pour les aimer;

Il suffit d’un rire aux éclats pour nous faire complètement craquer;

Il suffit d’un câlin en les retrouvant le soir pour se dire que finalement notre journée n’est pas si pourrie;

Il suffit de la première fois où ils disent « maman » pour nous combler de bonheur;

Il suffit d’un stylo pour leur permettre de dessiner sur les murs;

Il suffit d’un mur fièrement redécoré pour nous mettre en colère;

Il suffit d’un de leurs bisous pour sécher nos larmes;

Il suffit d’une chute pour nous faire paniquer;

Il leur suffit d’une larme pour nous émouvoir;

Il suffit de leur première colère pour nous chambouler;

Il suffit d’un enfant pour bouleverser nos vies 😉

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Être accompagnée pendant la grossesse

Parce que la grossesse peut être source de sentiments contradictoires, certaines peuvent ressentir le besoin d’être accompagnée pendant ce chamboulement intense de leur corps et dans leur vie.

Qu’on est ou pas choisi cette grossesse, qu’on soit comblée ou non de l’arrivée du petit être en devenir, la prise de conscience de ces changements peut être source d’angoisses. Parfois la source est clairement identifiée, parfois elle reste inconsciente car on préfère ne pas y faire face. Néanmoins dans les 2 cas, nous ne sommes pas toujours capable d’en arriver à bout, et un petit coup de pouce dans ces cas là n’est pas négligeable.

Le premier trimestre de mes deux grossesses fut pour moi un moment de mal être intense face aux changements auxquels mon corps devait faire face. Cette montée d’hormones est l’équivalent des montagnes russes : un jour tout va bien et le lendemain c’est l’horreur. Vous sentez votre corps vous échapper, il change sans que vous ne maîtrisiez rien et vous devez le réapprendre constamment. Vous marchez chaque jour sur un sol mouvant qui ne se stabilise qu’à la fin du premier trimestre. Cependant j’y ai fait face sans aide la première fois, d’autant qu’en dehors des soucis physiques générés par ma condition, les 2ème et troisième trimestre, c’était l’extase totale; mais j’avoue que je n’aurai pas été contre un accompagnement pendant cette période si j’avais su que ça existait.

Ma seconde grossesse en revanche a fait remonter de grosses angoisses du passé et pour le futur (oui je ne fait rien en demi mesure ! Avec moi c’est tout ou rien 😉 ). Grace à cet article de Mum-to-be Party, j’ai pu découvrir qu’un accompagnement pour femme enceinte existait. J’hésitais à me lancer dans une thérapie depuis que je me savais de nouveau enceinte tellement je me sentais mal pendant cette grossesse. Mais choisir un parfait étranger dans les pages jaunes ne me tentait guère. Comment être sûr de sa compétence ? Cet article tombait donc doublement à pique ! Non seulement j’apprenais qu’une accompagnement particulier pour femme enceinte existait, mais en plus l’auteur de l’article recommandait une thérapeute en particulier dont elle disait beaucoup de bien et dont le profil m’accrochait bien. Ni une, ni deux, j’ai pris rendez-vous avec Hélène Bedel.

J’avoue qu’en arrivant au bas de l’immeuble, j’ai hésité 2-3 secondes en me demandant ce que je faisais là. Avais-je raison d’être là ? Mais à peine ai-je sonné que la voix d’Hélène douce et accueillante à l’interphone m’a rassuré. Et dès la première séance, j’ai ressenti l’efficacité de son travail. Elle m’a immédiatement aidé à me recentrer et à apaiser mes angoisses. Je ressortais plus légère et guillerette de chaque séance, ce que Prince Charmant ne manquait pas de me faire remarquer, ravi. Être accompagnée m’a vraiment aidé à faire face aux changements qui arrivaient et à apaiser les douleurs passées. Si vous en ressentez le besoin, je vous conseille sincèrement de ne pas hésiter à sauter le pas et à demander de l’aide.

>> Et vous, comment avez-vous vécu ou vivez-vous votre grossesse ? Avez-vous demandé de l’aide ? Laquelle ? Cela vous a-t-il aidé ?

Accompagnement grossesse

Femme enceinte = envies ?

Moi : « Non mais sérieux, c’est quoi ce cliché ridicule ??? Pourquoi dès qu’on a une envie, tout le monde nous demande si on ne serait pas enceinte ? Personnellement je n’ai jamais eu d’envie de femme enceinte ! Ça m’agace, je trouve ça réducteur au possible de la condition féminine ! »

Prince charmant : se racle la gorge avec un peu trop d’insistance…

Moi : « Comment ça « Hm, Hm… » ? Je n’ai pas eu d’envie de femme enceinte ! Sinon quelles sont donc ces fameuses envies Monsieur le spécialiste ? »

Prince charmant : « Nous sommes bien d’accord que tu es plutôt du genre à aimer le salé ?! »

Moi : « Ben oui, le sucre n’est pas trop mon truc, pourquoi ? »

Prince charmant : « Alors c’était quoi tous les gâteaux de semoule que tu m’as fait te cuisiner pendant ta première grossesse ? Et les cuillères de Nutella que tu mangeais alors que ça t’écœure habituellement ? Et ton BESOIN de Cinnamon Roll journalier pendant ta deuxième grossesse, que lorsque j’oubliai de t’en acheter tu me la jouais drame shakespearien ? Ah pardon, j’oubliai la barre de chocolat du soir également ! »

Moi : « …. »

Prince charmant : « Sans parler de ta fulgurante envie de tartiflette, avec laquelle tu n’as cessé de me casser les oreilles qu’une fois qu’elle était dans ton ventre… Et pour laquelle tu as même poussé le vice jusqu’à t’incruster chez mes parents pour la manger parce que notre four était en panne. Et… »

Moi : « De toute façon, on ne peut jamais discuter avec toi ! » (mauvaise foie power !!!!!)

 

 

 

Aménagements organiques

Et bien voilà comment un petit deuxième construit son nid dans votre cœur :

A peine son premier petit cri raisonne que le grappin est lancé sur votre cœur. Il remonte lentement la corde, ouvre une porte dans cet organe battant la chamade et s’immisce style de rien à l’intérieur. Puis comme il le trouve un peu étroit et ne sent guère de réaménager les pièces déjà installées, il s’attaque aux fondations. Repoussant les murs, il augmente la surface car il veut toute une nouvelle aile de cet organe pour lui tout seul. Non, non, madame, pas de partage avec l’existent ! Que du neuf pour lui tout seul ! Une fois les murs à sa taille, soit à peu prêt de la même taille que pour l’aîné(e), il plante son drapeau et grave sur le sol son petit visage au fer rouge. Fier de lui, il a conquis son territoire et peu maintenant se reposer dans vos bras le temps du premier câlin.

Ça n’a pris le temps que d’un battement de cœur, mais vous voilà déjà profondément éprise de BB2. Vous n’avez même pas eu le temps de le voir venir, ça vous est tombé dessus comme ça, sans crier gare…